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lundi 8 septembre 2008

L'AFFAIRE GAUTIER-SAUVAGNAC EN TROIS TEXTES IZARRIENS

1 - GAUTIER-SAUVAGNAC : POUR QUELQUES MILLIONS D'EUROS...

De mesquins comptables reprochent à Gautier-Sauvagnac d'avoir empoché 1, 5 millions d'euros lors de son "parachutage doré". Et alors ?

Prenons donc un peu de hauteur, analysons... De petits ouvriers ne magouillent-ils pas de temps en temps de la sorte entre eux ou contre leurs patrons, à leur échelle ? A partir de quelle somme le scandale devrait-il être déclaré "choquant" dans une affaire ? A partir de trois euros ? A partir de deux mille euros ? A partir de 100 000 euros ? En quoi une grosse magouille faite par un grand patron avec un enjeu de 1,5 millions d'euros serait-elle plus immorale qu'un petit fricotage de quelques euros ourdi entre ouvriers ? Ceux qui reprochent à Gautier-Sauvagnac son argent gagné (et peu importe la façon dont il l'a gagné, on reprochera toujours leur argent aux riches) ne sont-ils pas de simples jaloux, de fielleux envieux, de misérables persécuteurs qui profitent de leur statut de "petits" pour se "faire un gros patron" ? Le fait que ce grand patron touche 1, 5 millions d'euros d'indemnités, cela réduit-il le salaire de ceux qui le lui reprochent ?

Aucunement. Ils n'ont d'ailleurs même pas l'excuse contraire : le fait de dénoncer Gautier-Sauvagnac n'augmentera en rien leur salaire, ce qui est d'autant plus grave pour ces dénonciateurs car à ce niveau c'est de la jalousie gratuite. Sous prétexte de souci de justice ces gagne-petits s'acharnent sur ce grand patron, et tout cela pourquoi ? Pour rien. Enfin rien que pour des bassesses, juste pour assouvir des sentiments vils qui en aucun cas ne les enrichiront d'un seul centime. D'ailleurs fondamentalement je ne vois pas en quoi le fait que ce patron ait touché 1, 5 millions d'euros puisse déranger tous ces gens... Un homme honnête n'a pas à s'occuper des affaires de son voisin, son salaire devrait lui suffire sans qu'il ait besoin d'aller mettre le nez dans le compte en banque de son prochain. Personnellement je ne serais nullement ennuyé que mon patron touche un million d'euros dans les mêmes conditions que Gautier-Sauvagnac. Pas même 100 millions d'euros. Ca marche aussi avec un milliard d'euros... Au contraire, je serais plutôt heureux pour lui. Je souhaite à monsieur Gautier-Sauvagnac de gagner le combat contre ces caniches aboyeurs sans dignité, de triompher de leur bêtise, de leur mesquinerie, de leur justice de minables.

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(Réponse faite à un interlocuteur heurté par mes propos)

2 - SALAUDS DE SMICARDS !

Quand bien même les indemnités colossales accordées de monsieur Gautier-Sauvagnac auraient pour conséquence de rogner sur le salaire des petits employés (toujours les mêmes d'ailleurs qui ne cessent de geindre sur leur sort), quelques centimes de moins pour ces petits, en quoi cela serait-il un crime ?

Pour faire des riches parfois il faut "appauvrir" un peu les pauvres, non ? Cela s'appelle le capitalisme. Si vous n'êtes pas d'accord, partez vivre sur une île déserte ! Je ne suis nullement révolté par cette affaire. D'ailleurs les "pauvres" ne sont pas si pauvres que cela. Ils sont surtout JALOUX des riches, c'est tout.

S'ils ne sont pas contents, qu'ils cessent donc de fumer et d'aller voir des films américains au cinéma, ils feront encore plus d'économies ! C'est connu, les pauvres ont des goûts de riches - ou pire : kitch - et c'est pour cela qu'ils sont pauvres, ces imbéciles ! De quoi se plaignent-ils ces petits salariés ? Ils ont un travail, non ? Qu'est-ce qu'ils veulent en plus ces ouvriers pleurnichards jamais satisfaits de leur sort ? Un salaire de patron ? Et puis quoi encore !

Le jour où les ouvriers seront contents, c'est que leurs patrons seront à la porte. Et lorsque leur rêve d'éternels smicards s'accomplira, qui les emploiera, ces imbéciles d'ouvriers à la vue aussi brève que leur salaire de minables ?

Soyons sérieux : chacun à sa place et le monde tournera bien.

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3 - AFFAIRE GAUTIER-SAUVAGNAC SUITE ET FIN (seconde réponse faite à un lecteur ayant réagi âprement aux deux textes précédents)

Je prétends juste qu'il est humain de vouloir s'enrichir même de manière peu catholique. L'on voudrait exiger de Gautier-Sauvagnac qu'il se comporte comme un saint... Monsieur Gautier-Sauvagnac n'est pas un moine chartreux plein de chasteté et épris de pauvreté mais un entrepreneur, un gros employeur, bref un grand patron. D'ailleurs qui est parfait sur cette terre ? Certainement pas ces cohortes de jaloux qui s'acharnent sur ce monsieur ! Il est très facile pour les pauvres - qui ont peu à perdre - de jouer les vertueux et d'exiger des gens mieux lotis qu'eux ce comportement au rabais... Les ânes se contentent de leur foin quotidien. Mais faites donc goûter donc de l'avoine à un destrier et la notion de "vertu" sera pulvérisée dans une explosion d'ivresse bien légitime !

La "vertu socio-économique" est faite pour les âmes molles, les éternels Sancho des petites causes. Il n'y a que les parcimonieux, les gagne-misère, les âmes frileuses, les coeurs ternes pour reprocher leur éclat aux princes.

Un patron par son simple statut de patron mérite, ce me semble, respect, récompenses, infinie reconnaissance de la part de ses employés. Sans lui, pas d'emplois possibles ! C'est aussi bête que cela.

En effet un patron n'est-il pas par définition et avant tout un employeur ? Un patron ne rend-il pas des services exceptionnels à ses employés par le simple fait qu'il leur donne du travail ? A tout seigneur tout honneur.

La fortune des autres ne me choque pas. Je ne suis ni envieux ni aigri. Les patrons font ce qu'ils veulent avec leurs affaires et puis de toute façon j'estime qu'un grand patron qui donne du travail à des petits salariés qui n'ont pas d'autre ambition que de payer leur maison Phénix et de toucher leur petite retraite a le droit de gagner beaucoup d'argent, lui au moins. Un château ne se finance pas de la même manière qu'une de ces horribles habitations de béton pour petits salariés n'ayant ni le sens du Beau ni celui de la grandeur !

L'argent est aussi fait pour être gagné et non pour être méprisé. L'argent va à ceux qui savent le gagner, l'apprécier, le dépenser, c'est dans l'ordre normal des choses. Si ceux qui reprochent à monsieur Gautier-Sauvagnac de gagner tant d'argent n'aiment vraiment pas l'argent, qu'ils ne se fassent pas de souci : ils n'en verront pas la couleur ! Ils méprisent les riches. Mais riches, ils ne le seront jamais, qu'ils soient rassurés... Alors de quoi se plaignent-ils ?

Quoi qu'il en soit la richesse financière de monsieur Gautier-Sauvagnac ne me regarde pas et ne devrait regarder en aucun cas ces petits employés mesquins assoiffés de revanche sociale ! Et même si ce patron ourdit des intrigues financières odieuses, en quoi cela me regarde-t-il ? Qui suis-je pour le juger ? A sa place bien des dénonciateurs en feraient autant et même peut-être pire encore.

Vous parlez de justice, mais n'y a-t-il pas pleine justice quand les employés d'un patron touchent ce qui leur est dû ? Le reste est parfaitement secondaire. Que chacun garde les vaches dans son pré et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je ne me sens nullement victime d'injustice lorsque mon patron touche 100 fois plus d'argent que moi. Et même si je n'ai pas de patron, cela ne change rien à l'affaire.

Chacun voit la justice selon ses intérêts, ses critères, selon son état d'esprit ou sa mesquinerie, me semble-t-il...

1 commentaire:

  1. Mais n'êtes vous donc pas un pauvre parmi les pauvres ? un minable assisté ? un de ceux que les riches méprisent ? ça vous ennuie n'est ce pas ? alors comme vous acceptez très mal de faire partie de ceux que vous méprisez, (enfin savez vous seulement ce que vous dîtes ?) vous vous en désolidarisez, vous vous transformez en limace grimaçante et pitoyable devant les puissants pour vous illusionner, vous voulez appartenir à ceux qui méprisent, car votre condition vous est odieuse. C'est vieux comme le monde.
    Vous avez raison sur un point, les pauvres ne sont pas meilleurs, et s'ils passent de l'autre côté de la barrière, ils deviennent aussi vils.
    Mais le monde n'est pas prêt de changer, les puissants règnent, méprisent, les petits comme vous les adulent. Où est passée la fierté des hommes ? la dignité des hommes ?
    Quand les limaces se transformeront elles en aigles ?
    Ana.

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