Nick Vujicic : infirmité-spectacle ou leçon de vie ? Un peu des deux !
CONFUSION ENTRE COURAGE ET SIMPLE NECESSITE
Voir la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x8gkz7_nick-vujicic-un-modele-de-courage_people
(Je réponds ici aux commentaires inspirés par la vidéo)
Quel courage ? Tout ce qui vit aspire à continuer à vivre, le bien-portant comme le débile, le fort comme le faible, l'humain comme la vermine, la plante comme la chair.
Cet infirme n'a pas d'autre solution que de faire ce qu'il fait. Où est son courage ? Il ne fait qu'emprunter l'irrépressible pente de la nécessité.
Celui qui touche le fond est toujours courageux. Il n'a pas d'autre choix que de l'être, par la force des choses. En cela il ne fait qu'obéir à la nécessité de la nature comme un chien blessé qui instinctivement cherche à ne pas crever. A partir de là, où est son mérite ?
Le reste n'est que larmoiements puérils et sensiblerie féminine dégoulinante de sucre sentimental.
Le plus insupportable, ce n'est pas l'indécente mise en spectacle des effets de l'infirmité mais les larmoiements des jeunes et émotives spectatrices.
Sensiblerie typiquement américaine.
Détestable !
En outre la mise en scène -par définition artificielle- de cet infirme est déplacée, indécente. Cet enrobage théâtral de sa débilité physique est une forme de manipulation des sensibilités, un exercice pervers de récupération psychologico-mentale des esprits de tous les imbéciles émus.
Ce genre d'exhibition publique de l'infirmité est typiquement dans l'esprit des Yankees. C'est du fast-food moral, bref quelque chose de parfaitement écoeurant.
La vraie charité, l'authentique pitié envers les êtres ne se manifeste pas devant des caméras de télévision. La vraie pitié, la pure fraternité envers ses semblables n'est pas dirigée exclusivement et ponctuellement vers ce qu'un directeur de théâtre ou un journaliste de télévision désigne au public.
Les vrais sentiments de compassion sont universels, inconditionnels.
L'authentique compassion s'adresse aussi bien aux êtres normaux qu'aux débiles. Elle ne se fixe pas sottement sur une infirmité spectaculaire, sur une tare rare ou sur un phénomène médical -quasiment de cirque en ce qui concerne le sujet de la vidéo- mais englobe tout l'être.
Être né dans un corps de misère n'est pas nécessairement synonyme de beauté intérieure. La déchéance du corps n'a rien à voir avec la qualité de l'âme. Il n'y a aucun rapport entre une infirmité et la beauté de l'âme. Un être qui a un corps débile est aussi faillible que n'importe quel autre être humain. Obtenir aussi facilement la compassion de ses semblables par le seul pouvoir de l'apparence physique tient de la pure malhonnêteté, de l'imposture morale. Je le répète, c'est là une forme odieuse de manipulation des sensibilités. Une sorte de chantage sur la misère du corps.
Quand on souffre d'une infirmité aussi spectaculaire, il est tellement aisé de remporter les suffrages d'un public préparé par une mise en scène étudiée... Qui n'est ni plus ni moins une mise en condition émotive. Les mêmes qui, conditionnées par la mise en scène, s'émeuvent devant les caméras pour cet handicapé n'adresseraient même pas un regard au clochard dans la rue... Émotivité sélective !
La vraie beauté du coeur est pudique et non exhibitionniste, l'émotion sincère est profonde et non superficielle.
Ici ce n'est pas une "leçon de vie" mais un numéro de cirque déguisé en leçon d'humanité, du voyeurisme qui ne dit pas son nom. Nous sommes en Amérique...
CONFUSION ENTRE COURAGE ET SIMPLE NECESSITE
Voir la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x8gkz7_nick-vujicic-un-modele-de-courage_people
(Je réponds ici aux commentaires inspirés par la vidéo)
Quel courage ? Tout ce qui vit aspire à continuer à vivre, le bien-portant comme le débile, le fort comme le faible, l'humain comme la vermine, la plante comme la chair.
Cet infirme n'a pas d'autre solution que de faire ce qu'il fait. Où est son courage ? Il ne fait qu'emprunter l'irrépressible pente de la nécessité.
Celui qui touche le fond est toujours courageux. Il n'a pas d'autre choix que de l'être, par la force des choses. En cela il ne fait qu'obéir à la nécessité de la nature comme un chien blessé qui instinctivement cherche à ne pas crever. A partir de là, où est son mérite ?
Le reste n'est que larmoiements puérils et sensiblerie féminine dégoulinante de sucre sentimental.
Le plus insupportable, ce n'est pas l'indécente mise en spectacle des effets de l'infirmité mais les larmoiements des jeunes et émotives spectatrices.
Sensiblerie typiquement américaine.
Détestable !
En outre la mise en scène -par définition artificielle- de cet infirme est déplacée, indécente. Cet enrobage théâtral de sa débilité physique est une forme de manipulation des sensibilités, un exercice pervers de récupération psychologico-mentale des esprits de tous les imbéciles émus.
Ce genre d'exhibition publique de l'infirmité est typiquement dans l'esprit des Yankees. C'est du fast-food moral, bref quelque chose de parfaitement écoeurant.
La vraie charité, l'authentique pitié envers les êtres ne se manifeste pas devant des caméras de télévision. La vraie pitié, la pure fraternité envers ses semblables n'est pas dirigée exclusivement et ponctuellement vers ce qu'un directeur de théâtre ou un journaliste de télévision désigne au public.
Les vrais sentiments de compassion sont universels, inconditionnels.
L'authentique compassion s'adresse aussi bien aux êtres normaux qu'aux débiles. Elle ne se fixe pas sottement sur une infirmité spectaculaire, sur une tare rare ou sur un phénomène médical -quasiment de cirque en ce qui concerne le sujet de la vidéo- mais englobe tout l'être.
Être né dans un corps de misère n'est pas nécessairement synonyme de beauté intérieure. La déchéance du corps n'a rien à voir avec la qualité de l'âme. Il n'y a aucun rapport entre une infirmité et la beauté de l'âme. Un être qui a un corps débile est aussi faillible que n'importe quel autre être humain. Obtenir aussi facilement la compassion de ses semblables par le seul pouvoir de l'apparence physique tient de la pure malhonnêteté, de l'imposture morale. Je le répète, c'est là une forme odieuse de manipulation des sensibilités. Une sorte de chantage sur la misère du corps.
Quand on souffre d'une infirmité aussi spectaculaire, il est tellement aisé de remporter les suffrages d'un public préparé par une mise en scène étudiée... Qui n'est ni plus ni moins une mise en condition émotive. Les mêmes qui, conditionnées par la mise en scène, s'émeuvent devant les caméras pour cet handicapé n'adresseraient même pas un regard au clochard dans la rue... Émotivité sélective !
La vraie beauté du coeur est pudique et non exhibitionniste, l'émotion sincère est profonde et non superficielle.
Ici ce n'est pas une "leçon de vie" mais un numéro de cirque déguisé en leçon d'humanité, du voyeurisme qui ne dit pas son nom. Nous sommes en Amérique...
Réponses à des détracteurs sur le texte précédent :
REPONSE 1
Le "coeur" comme vous dites n'est qu'une guimauve assassine.
Les gens honnêtes et bons sont les pires crapules qui soient.
Je veux dire qu'être bon et honnête par défaut, parce que tout le monde l'est de manière consensuelle, non par choix personnel mais parce que la pensée dominante (orientée par les médias) formate le peuple pour l'être, c'est la porte ouverte à toutes les vilenies. C'est ainsi que des millions de gens honnêtes sont devenus des nazis en Allemagne en 1933.
Les mangeurs de viande sont des gens honnêtes, sensibles, ce sont même les premiers à s'émouvoir de la condition animale ! Les complices des mines qui amputent les enfants sont de petites gens bons et honnêtes payant leurs impôts. Ils ont beaucoup de coeur puisqu'ils s'émeuvent devant l'injustice du monde. Ils donnent même pour le téléthon comme la télévision le leur demande... Les gens devant leur télévision sont bons, ils ont du "coeur". La plupart sont de la pâte à médias bien primaire réagissant de façon épidermique à la moindre image "révoltante" émise par leur télévision.
Le "coeur" est l'argument des ânes qui croient que braire en choeur c'est nécessairement s'humaniser.
On confond trop souvent humanisme de surface, source de sensiblerie et d'erreurs de jugement, avec humanisme authentique qui ne s'arrête pas au visuel mais plonge jusqu'aux racines du sujet pour mieux perçevoir les vrais contours, faire la distinction entre simple épiderme et âme.
Je me réclame de la raison, non des tripes.
Imaginez-vous que l'on donne la parole à une demi portion qui se plaindrait de son sort en public ? Pour un infirme "courageux" bénéficiant des projecteurs, combien d'infirmes qui ont "mal tournés", passés sous silence ?
Vous le trouvez fort ? Quand on a rien, pas même de membres, quand on est dans la misère totale on est toujours fort. Par défaut.
Cela n'a donc aucune valeur. Je ne me vois pas admirer un être physiquement débile sous prétexte qu'il fait sa cuisine avec les dents, faute de membres. L'infirmité physique n'est pas un idéal de vie pour moi, pas un exploit, pas une vertu. C'est juste une misère de naissance. Ensuite, de gré ou de force on fait avec puisqu'on ne peut pas faire autrement.
Cet être au sommet de l'infirmité m'inspire une très grande pitié. Même si je le trouve positif -au moins il ne se plaint pas, j'apprécie cela-, je n'envie pas un instant sa situation. On peut être positif sans être diminué physiquement. Il n'est pas nécessaire d'être handicapé pour avoir une belle âme. Les manchots n'ont pas le monopole de la noblesse intérieure.
Il est malhonnête, à mon sens, de susciter l'admiration grâce à ses tares plutôt que grâce à ses gloires. Une infirmité est une tare de naissance, celui qui la subit n'en est pas responsable, tandis que la santé morale s'acquiert à force d'efforts, indépendamment des éventuelles tares de naissance.
Oui il est utile en cela qu'il fait réfléchir, réagir les uns et les autres : les dindes sensibles comme les seigneurs raisonnables, et je dis cela sans aucune ironie. Chacun prend ce qu'il a à prendre dans cette affaire. A travers cet infirme certains versent des larmes "ego-suggestives" sur leur propre nombril, réparent leur petites blessures, se félicitent secrètement de leur santé, trop heureux de n'être pas comme cet infirme, d'autres ont des réactions plus élevées.
Bref, les uns pansent, les autres pensent.
Pour moi ce genre de "bonté" a peu de valeur.
Dans un tel état de misère comment faire autrement qu'adopter cette attitude ? Celui qui est dans une totale détresse fera instinctivement profil bas. Il adoptera d'emblée les comportements nécessaires à sa survie en société : ici il fait preuve de "bonté", de "grandeur d'âme". C'est exactement ce qu'on attend de lui.
Imaginez qu'il adopte l'attitude inverse, qu'au lieu de cette dégoulinante attitude correspondant si bien à nos critères socio-culturels à propos de l'image que nous avons des infirmes, il soit plein de haine, de méchanceté, de mesquinerie... Ce serait suicidaire de sa part, n'est-ce pas ?
Les infimes ont bien compris que pour optimiser leurs "succès" il fallait adopter un comportement social adéquat. L'infirme est dans une situation de faiblesse, non de force.
Au Moyen-Âge les mêmes auraient exhibé leurs moignons sur les foires. De nos jours ils font des discours liquoreux. Dans les deux cas ils survivent dans leur milieu.
Cet infirme n'a rien à perdre puisqu'il a déjà tout perdu. Il est exactement dans l'état du supplicié qui demande grâce. En soi quelle valeur peut avoir sa demande puisqu'il est sur l'échafaud, tremblant de peur, la corde déjà autour du cou ? Authentique repentance ou simplement peur de crever au bout d'une corde ? Le cri du coeur ne vient pas de la tête puisque par définition il émane du coeur...
Il est évident que le condamné à mort demandera toujours la grâce présidentielle. Il n'a rien à perdre à la demander...
A la "bonté" prétendue de l'infirme qui fait tout pour susciter l'admiration béate des gens valides je préfère la sincérité du méchant qui au départ a tout pour lui et qui revient de lui-même dans le droit chemin. Celui qui a la gloire, la puissance, l'impunité et qui décide de faire marche arrière pour raison morale, celui-là est autrement plus admirable à mes yeux.
Prenons l'exemple du nazi repenti. Quel authentique courage, quelle grandeur d'âme il faut pour renier ce qui faisait ses valeurs, se repentir de ses crimes ! Non de force mais de soi-même, volontairement.
Celui qui a tout pour lui, qui au départ est dans une situation de force et qui fait la démarche volontaire de tout perdre pour des raisons morales (ce qui est exactement la démarche inverse de l'infirme), celui-là est réellement admirable.
L'infirme fera tout pour gagner sinon la santé, du moins l'affection, la reconnaissance, le respect de ses semblables. Le nazi repenti, l'assassin pris de remords, le braqueur épris d'honnêteté qui décident de se livrer pour payer leurs dettes perdront tout.
Leur geste aura beaucoup plus de valeur.
En somme c'est l'histoire biblique du pécheur revenant dans le droit chemin qui fait se réjouir les anges bien plus que ne le fait l'homme "bon et honnête" de naissance...
REPONSE 2
S'il fallait compter sur les nains tordus pour construire des barrages, conduire des trains, planter des haricots verts ou creuser des puits en Afrique, nous en serions encore à l'état de sous-développement économique et industriel !
Je veux dire qu'il y a une certaine perversité à "admirer" les exploits des infirmes et que si on pousse le bouchon un peu loin dans cet état d'esprit, on arrive à des aberrations.
Je n'ai rien contre les infirmes mais j'estime que ce sont eux qui ont à apprendre des gens sains et non l'inverse. Il ne faudrait pas que le handicap, la tare, l'indigence, la misère deviennent des références.
Le rôle des infirmes c'est d'être protégés par les plus forts, les gens valides. Pas de donner aux gens sains des leçons de construction de barrages ou de conduites de tracteurs dans les champs.
Dans notre monde matérialiste tout est fait pour que chacun soit utile économiquement parlant (j'avais déjà écrit un article pour dénoncer cet état d'esprit à l'égard des trisomiques) car cette société nombriliste malade de son image ne supporte pas qu'un infirme puisse être improductif, voire mauvais en vertu du fait que selon ses préjugés l'infirmité est nécessairement synonyme de bonté.
Or de nos jours la reconnaissance passe non par l'honnêteté, la religion, la qualité de la pensée ou la moralité mais plus bêtement par le TRAVAIL.
Il faut que les handicapés soient quasiment des saints, comme pour contre-balancer leurs tares. La société à besoin de se fabriquer des mirages qui collent à son époque. Des illusions établies sur un mode économique et non moral.
Or rien ne s'oppose à ce qu'il existe des handicapés pédophiles, paresseux, voleurs, méchants, bêtes, odieux, etc.
Dans cette société d'hyper émotivité médiatique, un handicapé lourd aura toujours plus d'écoute, d'attention, de projecteurs braqués sur ses moignons qu'une personne bien portante. Ce qui au départ est profondément injuste à l'égard des gens sains, pourtant économiquement plus utiles que les infirmes selon les critères de cette société décidément bien hypocrite et contradictoire...
Ne soyons surtout pas dupes de ce cirque : les handicapés "courageux" inspirent la compassion selon l'angle des caméras qui les visent.
Notre époque correspond à celle de l'angle flatteur vis-à-vis des handicapés. Ne perdons pas de vue que ce n'est qu'un parti pris médiatique.
En somme c'est l'histoire biblique du pécheur revenant dans le droit chemin qui fait se réjouir les anges bien plus que ne le fait l'homme "bon et honnête" de naissance...
REPONSE 2
S'il fallait compter sur les nains tordus pour construire des barrages, conduire des trains, planter des haricots verts ou creuser des puits en Afrique, nous en serions encore à l'état de sous-développement économique et industriel !
Je veux dire qu'il y a une certaine perversité à "admirer" les exploits des infirmes et que si on pousse le bouchon un peu loin dans cet état d'esprit, on arrive à des aberrations.
Je n'ai rien contre les infirmes mais j'estime que ce sont eux qui ont à apprendre des gens sains et non l'inverse. Il ne faudrait pas que le handicap, la tare, l'indigence, la misère deviennent des références.
Le rôle des infirmes c'est d'être protégés par les plus forts, les gens valides. Pas de donner aux gens sains des leçons de construction de barrages ou de conduites de tracteurs dans les champs.
Dans notre monde matérialiste tout est fait pour que chacun soit utile économiquement parlant (j'avais déjà écrit un article pour dénoncer cet état d'esprit à l'égard des trisomiques) car cette société nombriliste malade de son image ne supporte pas qu'un infirme puisse être improductif, voire mauvais en vertu du fait que selon ses préjugés l'infirmité est nécessairement synonyme de bonté.
Or de nos jours la reconnaissance passe non par l'honnêteté, la religion, la qualité de la pensée ou la moralité mais plus bêtement par le TRAVAIL.
Il faut que les handicapés soient quasiment des saints, comme pour contre-balancer leurs tares. La société à besoin de se fabriquer des mirages qui collent à son époque. Des illusions établies sur un mode économique et non moral.
Or rien ne s'oppose à ce qu'il existe des handicapés pédophiles, paresseux, voleurs, méchants, bêtes, odieux, etc.
Dans cette société d'hyper émotivité médiatique, un handicapé lourd aura toujours plus d'écoute, d'attention, de projecteurs braqués sur ses moignons qu'une personne bien portante. Ce qui au départ est profondément injuste à l'égard des gens sains, pourtant économiquement plus utiles que les infirmes selon les critères de cette société décidément bien hypocrite et contradictoire...
Ne soyons surtout pas dupes de ce cirque : les handicapés "courageux" inspirent la compassion selon l'angle des caméras qui les visent.
Notre époque correspond à celle de l'angle flatteur vis-à-vis des handicapés. Ne perdons pas de vue que ce n'est qu'un parti pris médiatique.
Ce que je dénonce dans cette vidéo, c'est la manipulation unilatérale : l'infirme se met tout de suite son public dans la poche.
Sa cause est acquise d'avance, quoi qu'il dise, son infirmité jouant en sa faveur.
C'est tout simplement malhonnête.
La contestation semble interdite du fait de l'ampleur de son infirmité, de la théâtralisation de son discours, de l'adhésion inconditionnelle du public, du caractère émotif de la mise en scène.
Conclusion : ce spectacle de "l'infirmité glorieuse" par sa manière d'être présenté ressemble plus au discours d'un dictateur imposant ses vues et ne souffrant aucune opposition qu'à un témoignage sain permettant une constructive discussion.
Nick en lui-même ne m'intéresse pas ici, c'est le principe malhonnête de ce spectacle "à opinion unique" que je dénonce.
P.S.
Tout ceci à mes yeux reste un show à l'américaine.
Qui vous dit que derrière cette façade publique Nick ne se réveille pas avec des envies suicidaires le matin ?
Pourquoi devrais-je me fier à de belles paroles issues de ce show ? Je ne suis pas dans le secret du coeur de ce jeune homme. Un infirme n'est pas infaillible. Le mensonge, l'auto-suggestion, la mauvaise foi existent aussi chez les êtres au corps débile.
Je me méfie de ce genre de confessions publiques "à l'américaine" où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les "impresarios" de Nick ont tout intérêt à ce qu'il soit l'homme le plus heureux du monde. Au moins sur scène.
Je répugne à me laisser séduire par les exhibitionnistes du "bonheur-spectacle".
Il est fort possible que je le trompe du début à la fin, mais au moins j'adopte l'attitude critique consistant à vomir sur ce qui flatte la populace. Je suis à peu près certain de faire erreur (je crois que cet infirme est réellement heureux) mais cette non adhésion à la cause, c'est le prix à payer à l'indépendance de ma pensée.
Je me trompe peut-être ici mais lorsqu'il s'agira d'adopter la même attitude critique sur un cas beaucoup plus suspect, alors je serai dans le vrai et pour une cause autrement plus essentielle. Tandis que les autres se seront fait piéger par les apparences.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Pareillement je corrobore !
RépondreSupprimerEncore vous ! Cela fait deux fois en deux jours que je vous croise dans le sillage de Nick Vujivic. Décidément, vous tenez à éclabousser.
RépondreSupprimerBonjour, Je suis d'accord sur le fait que c'est une production très hollywoodienne, une mise en scene un peu obscene, mais cela reste une leçon de vie, il faut tout de même un certain courage pour faire de son infirmité une force (même médiatique). Il est facile d'être juste mais beaucoup plus dur de rendre la justice : Si vous pensez que la grandeur d'ame ne DOIT pas être exhibée, vous mettez un frein, une ornière : chacun est libre et sans limites, voila mon point de vue sur ce clip qui m'émeut à chaque fois et qui me donne de la force pour ne jamais "baisser les bras. One Love!
RépondreSupprimerà mélanger déterminisme et libre arbitre dans tes propos tu est condamné à pondre un discours inconsistant et sterile. Le pire dans tous ca c est qu en plus de mélanger ces 2 inconciliables par définition tu soupoudres tous ca de morale. Que tu ai ressenti un malaise à la vue de ce spectacle est une chose compréhensible, n'essai pas de justifier ca par de la philiosphie de comptoir. Suivant ton raisonnement je pourrais très bien affirmer que tu cherche à attirer l attention en allant à contre courant d'une pensée politiquement correct, tu recherche quoi en publiant tes commentaires si ce n'est faire la preuve de ton narcissisme. Si je publie ca ce n'est pas parceque tu m'énerve mais parce que je sais très bien de quel mal tu souffres.
RépondreSupprimerGeorges,
RépondreSupprimerJe ne souffre pas, je jouis.
Je jouis de pouvoir faire parler de moi à bon compte de par la toile.
Je ne m'en suis jamais caché, j'aime l'exhibition de mes neurones, de ma particule, de mon feu izarrien.
INTERNET est le plus puissant moyen actuel à ma disposition pour faire parler de moi.
Pourquoi m'en priverais-je ?
Accessoirement je me sers également de cet outil pour répandre dans ce monde sclérosé par le "tout émotif" mes petites vérités impartiales.
Raphaël Zacharie de IZARRA
dans ce cas c est moi qui me suis trompé, si ton texte a pour origine le besoin de jouir plutôt que celui d'argumenter ce n'est pas la peine de perdre son temps. Après tout tu as le droit de jouir en public mais dans ce cas je te conseil plutôt la poésie. L argumentation quand a elle demande une bonne dose d esprit critique et de recul ce dont tu manques pour une raison bien simple: la facination de tes propres neurones...dommage que la forme prenne le dessus sur le fond car je pense que tu ouvre des questions interessantes, la conclusion quand a elle n est qu une distorsion au service d'un présupposé qui se serait bien passé de tout ce developpement inutile.
RépondreSupprimerLa fin justifie les moyens et la tienne n est que l autocélébration de ta pensé...quelle perte de temps et d energie...mais si l illusion dans laquelle tu vis t'apporte jouissance je ne peux te donner que raison
Georges,
RépondreSupprimerBien entendu j'ironisais...
Raphaël Zacharie de IZARRA
pour dévelloper un peu :
RépondreSupprimerSi tu pose comme base que cet infirme n a d autres choix que de faire ce qu il fait, tu pose les bases du déterminisme. Dans ce cas, personne n est responsable de ses actes, pas plus le mechant que le bon, l infirme que le nazi. Nous sommes conditioné par un ensemble de facteurs physiques et inombrables qui nous conduisent à agir d'une façon et pas d'une autre. Cette vision du monde à laquelle j adère s'oppose strictement à la notion de libre arbitre. Quand par ailleurs tu fais les louanges du mechant qui fait repentance, tu parle de choix. Mais si nous sommes conditioné à faire les choix que l'on fait, le repenti n a pas plus de mérite. Le problème est qu il est difficile d'intégrer la vision déterministe dans notre vie de tous les jours...il faudrait pour cela excuser tous le monde sous pretexte que tout écrit!!c est de là que vient ta révolte, comme tous les être humains, tu es habité par des émotions, tu as besoin d'aimer ou de haïr. J ai veccu ce conflit il y a longtemps, je decortiquait le monde, le soumettais à une critique implaccable mais je me suis perdu car j'ai commencé à donner des jugements de valeurs aux choses et à regarder les être humains comme des pantins ridicules. La vérité c'est que même si nous sommes sous un certain angle des pantin, langle de la vision déterministe, nous en sommes pas pour autant ridicule, le fait d'y voir du ridicule est issu d'une revolte interne,le refus d'accepter le monde tel qu il est... Je pense que tu ira bcp plus loin si tu cesse de porter des jugements de valeur ou si au contraire tu fais le choix de faire la moral aux gens et d agir comme un justicier, rends toi compte que c'est les emotions qui te dirige plutôt que la raison (même si on fait souvent les deux à la fois et c est de là que naissent toutes les débats steriles). Je crois qu on gagne plus à se rendre compte qu on est pas meilleurs que ceux que l'on montre du doigt
une dernière chose, désolé pour le style et l'orthographe
RépondreSupprimer