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dimanche 3 mai 2009

840 - Pauvre comme un roi !

Je vis au-dessous du seuil de la pauvreté, selon les critères actuels en vigueur dans notre pays (qui est estimé à environ 800 euros).

Pourtant avec moins de 800 euros mensuels, je suis HEUREUX.

Je mange à ma faim, fais du vélo, me cultive gratuitement à la bibliothèque municipale de ma ville, ne m'achète pas de choses superflues, bois de l'eau, ne fume pas, me contente de ce j'ai, n'envie pas le canapé ou la grosse voiture de mon voisin, sais apprécier l'essentiel.

Je fais même les poubelles ! La joie des trouvailles participe à mon bonheur de pauvre... La fouille des poubelles est d'ailleurs fort instructive : si vous saviez les trésors d'inutilité que je trouve dans les ordures des prolétaires ! Quel gaspillage d'argent pour des imbécillités de la part de ceux-là mêmes qui se plaignent de leur prétendue misère !

Bref, je suis vivant, en bonne santé, respirant l'air pur et gratuit de la vie et n'ai par conséquent pas l'indécence de me plaindre comme le font ces éternels insatisfaits qui ont les vraies richesses du monde sous leurs pieds et qui regardent en l'air dans l'espoir de pouvoir jouir indûment de biens parfaitement secondaires.

J'ai l'accès à INTERNET et rien que pour cela, je me considère comme un privilégié. Un roi. J'ai entre les mains l'outil technologique le plus merveilleux de notre époque. Que désirer de plus ? Pourquoi aller m'éparpiller à travers des sources d'ivresses futiles et onéreuses (comme par exemples bouquets de chaînes de télévision, dernier écran plasma géant à la mode, jeux vidéos, cours de pilotage d'avion ou je ne sais quoi d'autres) quand j'ai INTERNET dont je n'ai pas encore fait le tour dix ans après sa découverte tant ce puits d'émerveillements est inépuisable ?

Même sans évoquer l'accès à INTERNET, le simple fait que de l'eau chaude sorte comme par miracle de mon robinet me fait prendre conscience de la chance immense que j'ai. Pour cela, et rien que pour cela, j'estime que je n'ai pas le droit de me plaindre. En plus de manger à ma faim tous les jours, de l'eau chaude coule sous mon toit ! En outre je respire l'air du ciel, marche dans le vent, écoute le chant des oiseaux. Et ce n'est pas tout : je me promène à vélo dans la forêt !

Et je le répète, luxe des luxes, j'ai accès à INTERNET depuis chez moi... Et là ce n'est plus de l'eau chaude qui coule des tuyaux, c'est carrément des étoiles.

Et pourtant je suis considéré comme un pauvre.

Comble du comble : des ouvriers me plaignent. Pour rien au monde ils ne souhaiteraient être à ma place. Eux qui ont beaucoup plus que moi -en termes strictement matériels- ne sont pas heureux !

Parce que je suis heureux d'avoir de l'eau chaude, parce que je fais du vélo au lieu de me déplacer avec une carrosserie au-dessus de ma tête, parce qu'INTERNET me comble intellectuellement, parce que je jouis des choses les plus simples de la vie, parce que respirer l'âme des fleurs, passer des heures à observer un nid de fourmis, méditer dans les bois sans avoir rien à dépenser pour parfaire ma quiétude et meubler mes journées est considéré à leurs yeux comme une forme d'indigence...

Ils rient de moi sous prétexte que je me considère riche, privilégié à cause de l'eau chaude sortant de la tuyauterie de ma demeure. Ils me prennent pour un benêt, voire un minable parce que j'ai gardé ma capacité d'émerveillement et que, contrairement à ces blasés qu'ils sont, je peux vivre très heureux en buvant de l'eau au lieu de me gaver de coca-cola.

Les bases de ma richesse ?

- Je sais apprécier les choses à leur juste valeur.

- Je ne m'endette pas pour des sottises.

Posséder un jardin, une piscine, une résidence secondaire, un bateau, pourquoi faire ? En quittant cette vie on perdra de toute façon tout. Rien ne nous appartient, fondamentalement. Cela nous empêche-t-il de humer le mystère des fleurs au bord des chemins, de jouir du spectacle d'un ciel étoilé, d'aller nager à la piscine municipale la plus proche de chez soi ? Un toit me suffit, pourquoi désirerais-je une seconde maison à Saint-Tropez ou un immeuble dans les quartiers chics de la capitale si je n'en ai pas les moyens ?

Avec moins de 800 euros mensuels et avec mes joies simples, on me dit pauvre.

Moi je pense que la vraie misère c'est celle qui consiste à ne plus voir l'or qui pourtant est... à portée de vue.

43 commentaires:

  1. "800 euros mensuels"

    C'est encore une somme trop importante pour se vanter d'être supérieurement libre de tous besoins terrestres. Vous êtes dépendant -domestique quoi- de ces 800 euros mensuels.
    Je vous plains car jamais vous ne résiderez dans le royaume constant et luxurieux des étoiles...
    Vos écrits empreints de votre quelconque vanité n'y pourront rien changer.
    Vous êtes un citoyen perdu au sein de milliers d'autres. Faut arrêter de vous la pêter !

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  2. Bonjour Anonyme,

    Je suis un roi, non pas parce que je vis avec moins de 800 euros mensuels, mais parce que même s'il en était autrement, dans un sens ou un autre, tout cela resterait à mes yeux fondamentalement secondaire.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  3. Puisque vos "800 euros mensuels" sont fondamentalement secondaires, débarrassez-vous en ! Offrez-les à de vrais pauvres. Pourquoi pas même, à de vrais riches ? Ceux qui jugent que l'argent est leur essentiel de vie.
    C'est seulement en réalisant cet acte de bravoure, ce geste surhumain -la donation de tous vos euros sans attendre de retour- que vous deviendrez un roi.
    Mais pas avant !

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  4. Anonyme,

    Le véritable acte de bravoure c'est de ne pas céder à la sotte pression sociale qui dicte ses lois absurdes, populistes ou faussement humanistes. Je n'ai nullement envie de distribuer mon argent à qui que ce soit, riche ou pauvre, puisqu'il m'est dû et que j'en ai besoin.

    Ai-je dit que je pouvais me passer de m'alimenter ? Pas du tout !

    Pourquoi me priverais-je du peu que j'ai ? Au nom de quelle sotte cause ? Pour plaire à qui ? Il n'y a aucune raison pour que je distribue ce qui m'appartient dans la mesure où chacun reçoit avec équité selon ses choix de vie ou ses mérites.

    Cet argent que je perçois sert pour une excellente cause : la mienne. Et c'est exactement la raison pour laquelle on me destine cet argent. Pourquoi voudriez-vous que je renonce à ce qui m'est dû ?

    Et s'il advenait que je perçoive encore plus d'argent, j'en serai même fort heureux. J'ai simplement dit que je ne vis pas au-dessus de mes moyens, me contentant de ce que j'ai sans envier les richesses de mon voisin et que je n'ai pas l'indécence de me plaindre.

    Je n'ai rien à prouver à personne, pas même le caractère royal de ma belle personne. J'affirme cela, on adhère ou on n'adhère pas. Le reste, c'est ma souveraine liberté.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  5. "Moi je pense que la vraie misère c'est celle qui consiste à ne plus voir l'or qui pourtant est... à portée de vue."
    Vous pensez juste !
    Seulement, vous-même, pas plus que quiconque, voyez "l'or" à portée de vue...

    Pour s'arroger le grade de seigneur, en toute lucidité, il en faut bien davantage qu'un désir inassouvi, qu'un fantasme d'humain. Deux points importants nous différencient de votre banale condition. Ils prouvent par là même que nous volons à plus haute altitude que vous. Ne vous en déplaise, vous n'êtes qu'un roitelet (c'est mieux qu'un vautour me direz-vous) face à l'envergure de mes ailes...
    Nous n'avons nul besoin, ni envie de triturer vos détritus ou ceux de vos semblables. Là où vous prenez du divertissement à admirer la crasse, la puanteur -la phase finale de vos et leurs euros en fin de compte- nous les ignorons, assis altier sur notre trône.
    - Nous recevons 0 euro par mois. Existons juste ce qu'il faut dans les papiers de la commune administration. Et pourtant, nous avons tout comme vous, Internet et l'eau chaude à demeure. Nous vivons dans la légalité de l'homme, fier et heureux.
    Seuls les véritables libres penseurs ont accès à cette voie royale... Et s'il y a si peu d'élus, c'est parce que se vouloir roi, n'est pas forcément pouvoir être roi... Il vous reste encore du chemin à parcourir pour faire de votre rêve, une resplendissante réalité.
    Vous percevez 800 euros par mois ? Votre place est donc dans la forêt, en tant que parasite, votre colossale famille...
    Ne désirez pas ce que vous ne pouvez posséder faute de grandeur d'âme...Écrivez ce que vous vivez. Vous vous montrerez plus honnête avec vous-même. De ce fait, avec vos lecteurs.

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  6. Anonyme,

    Si vous volez à plus haute altitude que moi, j'en suis sincèrement heureux pour vous. Je ne demande pas mieux que de voir les autres voler, même et surtout au-dessus de moi s'ils le peuvent. C'est précisément mon but : voir l'humanité s'alléger et contribuer activement à cette élévation.

    Je ne suis pas là pour faire une bête et stérile compétition mais pour éduquer mes inférieurs et, accessoirement, apprendre de mes supérieurs.

    L'ordure issue des poubelles n'offense nullement ma belle sensibilité d'esthète, bien au contraire : j'y trouve des trésors d'enseignement sur mes semblables. Seule l'ordure morale m'offusque.

    De même mon rôle dans ce monde n'est pas de produire des richesses matérielles, il y en a assez je crois dans cette société de repus et d'obèses. Je ne suis pas une machine à produire des richesses, je suis sur terre gratuitement. La vie est un cadeau, non une vulgaire et indigne "affaire à rentabiliser" sur le plan économique.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  7. "mais pour éduquer mes inférieurs et, accessoirement, apprendre de mes supérieurs."

    La humble attitude n'appartient qu'aux rois...Incrustés d'orgueil, ils méprisent la minable vanité de l'avorton.
    Que vous vous complaisez à briller auprès de météorites consumées, c'est votre droit le plus légitime. Cette recherche de compagnie osseuse désigne votre appartenance à ces corps sans saveur ni hauteur.
    Il affiche également votre couardise. Ne se confronter qu'à des seigneurs exige quotidiennement une mise au placard de son orgueil. Je vous en soupçonne incapable car démuni et au-dessus de vos piètres forces.
    Votre "accessoirement" était de trop...

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  8. Anonyme,

    Peu importe votre position par rapport à ma flamme izarrienne, l'essentiel n'est-il pas de porter avec éclat et ostentation ma chère particule et, accessoirement, de me frotter à la terne plèbe afin de la glorieusement lustrer ?

    Mais, comme moi, vous saviez bien que ces drôleries ne sont pas importantes.

    L'esprit izarrien domine le monde des grandes et minuscules vanités.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  9. Ta gueule Anonyme. Tu sers à rien.

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  10. Bonjour Ta mère,

    Je vous suggère d'adopter la courtoisie envers vos interlocuteurs, qu'ils soient vos détracteurs ou vos frères de pensée.

    On a le droit de ne pas partager les mêmes avis, ce qui n'empêche pas le respect mutuel.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  11. Ta mère,

    Au lu de votre soutien, nul doute que vous êtes un intervenant au vocabulaire prodigieusement restreint et à la pertinence inexistante. Vous illustrez parfaitement l'affligeant lectorat que cherche à cibler l'auteur de ce blog. De fait et à votre insu, vous confirmez les "critiques" de mon précédent post.
    Nous ne voulons vous accorder davantage de compassion.
    Nous ne pataugeons pas dans la soue...

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  12. Détrompez-vous,

    Je vise les beaux esprits à travers ma plume éclatante. Je pensais avoir un lectorat restreint, choisi. Seulement, voyez-vous, mon verbe est si pertinent qu'il séduit même l'engeance. En attirant la boue, j'accède à l'universel.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  13. Raphaël

    Contrairement à ce que dit l'anonyme, ce que tu dit dans ces commentaires est très juste, l'eau et les fruits sont nécessaires se serait sot de se les refuser, tout comme la nourriture de l'esprit ou intellectuelle aussi nécessaire, enfin uniquement pour les assoiffés de la connaissance et des cultures.

    A mon sens se refuser de telles choses serait absurde et contre l'évolution et l'épanouissement de l'être, de l'esprit.

    Par contre être dans une quête perpétuelle de l'indépendance matérielle est elle salvatrice bien qu'il y ait des matières dont on ne peut ne pas dépendre l'eau, les fruit, l'oxygène pour exemple, et se les refuser est encore une fois impossible dans la configuration des choses physiques et biologiques.

    Et l'on peut ne pas dépendre de ceux qui ont le contrôle de ces denrées en les produisant soit même pour ainsi se détacher des dépendances vis à vis du système établie par l'Homme il faut alors être autosuffisants, manouches, hermite, insoumis...

    Ne soyons pas stupidement serviles cela est le mieux que l'on puisse faire.

    Esprit

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  14. Esprit

    "autosuffisants, manouches, ermites, insoumis..."

    Etat mental et condition physique indispensables pour se vanter d'être une âme pure,voire, un bel esprit. Un Roi quoi !
    Hélas ! Le propriétaire de ce blog n'a pas encore atteint ce royaume céleste. Il n'est qu'un roitelet de papier...

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  15. "Vous illustrez parfaitement l'affligeant lectorat que cherche à cibler l'auteur de ce blog."

    Je viens de parcourir quelques écrits de votre blog et me retrouve de ce fait affublée du désolant titre d'affligeant lecteur de votre cyber blog cibleur de lamentables lecteurs. Croyez bien que c'est à l'insu de moi-même. En effet, je n'ai jamais reçu d'e-mail m'annonçant que je correspondais au profil que l'auteur de ce blog cherchait à cibler et m'invitant à rejoindre son funeste lectorat.

    (à noter que vous en faites assurément partie Monsieur ou Madame Anonyme précédent, puisqu'il a bien fallu que vous lisiez avant d'intervenir).


    En vérité, je passais par hasard, j'ai vu des initiales au néon clignoter dans la pénombre, qui ont attiré mon attention : R.Z. J'ai flashé, j'ai cru à première vue que j'étais tombée sur le blog de Rika Zaraï et j'avais justement besoin de la méthode pour les bains de siège. Mais quand je me suis approchée, j'ai vu de Izarra en lettres éteintes, et là j'ai eu un doute : Rika Zaraï n'a jamais été basque que je sache ! mais il semblerait que vous non plus... Il ne faut donc pas se fier aux apparences et on ne se méfie jamais assez.. toujours est-il qu'il faudra changer les ampoules de votre nom, ça peut prêter à confusion.


    J'ai pris plaisir à vous lire, j'y reviendrai certainement. La forme est plaisante, même si on peut ne pas être d'accord sur le fond -par exemple, je comprends certaine polémique sur le détournement de mineurs, qui est un délit puni par loi, vous n'avez pas le droit de faire circuler sur le Net des vidéos avec des mineurs ; à moins que ce ne soit une histoire de détournement de fonds ? Ah ? une histoire de mineurs de fond ? désolée je n'ai pas bien lu, je mérite donc amplement mon statut d'affligeante lectrice !

    Anne O' - Nîmes

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  16. Bonjour Anonyme, c'est Anonyme...

    J'apprécie, dans l'ensemble, les textounets ironiques de l'auteur de ce blog. J'en ai lu une dizaine, peut-être plus, ouvrant les liens au hasard. Je me laissais happé par les titres. Seulement il s'avère que si son style est plaisant, la profondeur de ses polémiques laisse à désirer. Lorsque l'on ouvre un débat qui cherche à "éduquer les inférieurs. R.Z", même pour s'amuser, il faut avoir du répondant concret sans s'éloigner du sujet. Il m'apparaît, au fil de mes lectures -textes et commentaires- qu' R.Z est plus fuyant que batailleur... Facile non ? Il est léger sans être aérien, lourd sans être pesant. Superficiel quoi !
    Bref ! Il adopte une attitude à la portée du premier écriviste blogueur. De fait, le plaisir de lire ses textounets s'en trouve amoindri.
    Voilà ce qu'est une vérité féroce...

    "le blog de Rika Zaraï et j'avais justement besoin de la méthode pour les bains de siège."
    Un grand merci pour cette info. J'ignorai jusqu'alors le nom de cette auteure littéraire... Qui plus est, le sujet me semble relevé d'une importance vitale. J'avais justement besoin de me cul-turer...Je vais de ce clik me tremper dans cette littérature aux senteurs de souffre dénaturé.
    Réel oisif, j'ai tant de temps à perdre...

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  17. Anonyme,

    A la vérité si je n'entre pas toujours dans les batailles que j'initie, c'est par pure lassitude : avec l'âge je vais de plus en plus à l'essentiel.

    De ce fait mes réactions sont inégales : tantôt je ferraille avec coeur contre tel détracteur, tantôt je choisis de laisser de côté ces vanités pour lever les yeux vers les étoiles.

    Aux fracas du glaive je préfère le chant de la lyre. Ce n'est pas une fuite, c'est un essor. Un chemin à la verticale.

    Je disparais du champ de bataille et on me cherche dans les marécages.

    Or je suis au ciel.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  18. Engager des polémiques sur les tous et rien de notre société, sans en chercher une issue, n'est-ce pas un dessein vain ? Une perte de temps inestimable si l'on considère que seule la vie à un coût ? Et la gaspiller de la sorte s'est faire montre de peu de pertinence. Nous n'avons droit qu'à un aller...
    Ne vous lassez-vous donc jamais d'écrire et de lire vos propres polémiques ? Ne serait-il pas préférable de choisir une autre voie puisque vous vous plaignez de lassitude ? Celle de la poésie par exemple ?

    "De ce fait mes réactions sont inégales :"
    C'est honnête de votre part de reconnaître votre statut d'instabilité... Finalement, je ne m'étais pas trompé depuis le début de notre échange. Vous n'êtes qu'un écriviste de plus que le système virtuel a vampirisé. Quelle déception encore ! Je peux vous certifier que votre place n'est pas au ciel, mais bien dans ce marécage avec vos semblables. Que je respecte soit-dit en passant. J'évite, autant que peut se faire, leur promiscuité. C'est tout ! Et puis ma foi, si vous vous trouvez heureux dans cette gadoue, tant mieux pour vous. Vous trouverez toujours des lecteurs pour vous encenser et vous laisser croire que vos écrits sont utiles et passeront peut-être un jour à la postérité. Nous ne sommes plus à une ânerie lue. Les librairies, quant à elles, regorgent de légèreté "littéraire" depuis X années. De ce fait, pourquoi pas vous sur Internet ?
    C'est ça le nouveau et même rêve du peuple, mon bon : devenir illustre avec des écrits non aboutis. Tous amalgament écriviste de pacotille et auteur talentueux, individus virtuels et être céleste...

    J'ai beau être Dieu, je n'ai pas l'intention de réviser ma copie. Trop de boulot et pas suffisamment de méritants...

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  19. Dieu,

    Vous savez bien que je méprise la vanité ordinaire de ceux qui n'ont pas de particule.

    Seule m'agrée la vanité izarrienne, qui n'est pas une chose vaine justement.

    Vous savez encore que je ne cherche pas tant à "devenir illustre" qu'à être tout simplement plumé, "particulé", lustré de la semelle à la cervelle.

    Et que l'enclume est mon idéal de plume.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  20. Vous méprisez la vanité ordinaire ? Je méprise la vanité tout court. Elle est source de conflit entre gens bien et mal élevés. Toutes les guerres sont issues de fatuité.
    Ce besoin de supériorité - argent, culture, particule - qu'il faut à tous prix étaler, ce "moi je" "moi j'ai" (entre nous, c'est une marque très française...) il n'est pas utile de le placarder pour celui qui s'est auréolé seul d'orgueil. Le vaniteux à recours aux nains d'esprits pour qu'on lui prouve son talent. Il a besoin d'ovations, d'éloges. De se sentir magnifié, aimé. Respecté !
    L'orgueilleux n'a que faire de ces démonstrations venant du commun. Il se suffit à lui-même pour constater sa distinction. Sa noblesse...
    Bref !
    Parader sur terre est un travail de besogneux vaniteux. Ne jamais quitter les cieux, afin de ne croiser aucune âme terrestre noire, grise, voire bleue est le but unique du prétentieux...

    Soyez reconnaissant mon brave, que je vous accorde autant de mon précieux temps. Que voulez-vous ! Tout comme vous, nous avons nous aussi quelque tares que nous affectionnons. Autre que les votres certes, mais les nôtres ont l'avantage d'être supérieures. Hé oui ! Même là, on vous dépasse. Tout chez nous est d'essence divine. Nous sommes né avec ce poids. Et il n'est pas de mots. Il est de sang...

    Bonjour manant

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  21. Anonyme,

    La gloire izarrienne est inextinguible et l'astre que je suis se complaît infiniment dans ses hauteurs.

    La particule sauve de tout.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  22. La particule n'est pas signe de noblesse. En effet, 98% des personnes portant un nom à particule ne peuvent pas produire un acte recognitif de noblesse de leurs aïeux. Il n'existe en France qu'environ 2500 familles nobles - toutes noblesses incluses, des croisades au Second Empire - sur 120 000 noms environ d'apparence noble. Par conséquent, dans 49 cas sur 50, une personne qui porte un nom à particule n'est pas noble.Des familles « roturières » peuvent avoir des noms à particule, et inversement de nombreuses familles nobles n'en portent pas (environ 10% en France), bien qu'étant souvent titrées.

    L'existence d'une particule peut s'expliquer par le fait que le nom rappelle une origine géographique, ou bien être liée à la possession d'une terre, d'un fief, due à une usurpation ancienne (aux temps où l'état civil était fluctuant) ou à une grâce du pouvoir central. La plupart des familles portant nom patronymique et nom de terre ne font plus usage que du second, qu'elles soient nobles ou non.

    ¤ Usage langagier : traditionnellement, lorsqu'on cite un nom commençant par la particule de (et uniquement de), on omet cette particule. Ainsi, « N. de X. » sera appelé « X. », alors que « N. du Z. » reste appelé « du Z. »

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  23. Vérité Crue,

    Sauf que la particule izarrienne est supérieurement plus éclatante que les autres particules du simple fait qu'elle est izarrienne.

    Il y a un grand mystère dans ma particule.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  24. Raphaël Izarra,

    La particule est une invention pédantesque -donc grotesque- conçue par l'homme (comme il a inventé les containers de détritus. Mais au moins, eux sont utiles) pour quelques manants à défaut d'auguste orgueil. Sans ce leurre -la particule- l'homme se sent nu, minable, vulnérable. Lui... Il se la procure avec des moyens matériels, humains: l'argent, le soudoiement. Et des moyens très -trop- petits: la vanité, la précarité de sa pensée.
    Seul le sang est confirmation d'aristocratie. Constatez manant, j'écris avec mon sang...

    Soyez assuré néanmoins, que si je daigne m'incliner sur votre petite personne, c'est pour mieux vous toiser et parce que notre raison sait faire acte de magnanimité. Tous seigneurs se doit de s'apitoyer sur ses pauvres... ses impurs...
    Vos piêtres hauteurs me donnent le vertige toutefois. La nausée !

    Je vis bien au-dessus de vos nuages et le roi des cieux n'a que faire de particule...

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  25. Bien entendu cher Raphaël Zacharie Izarra !

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  26. Raphaël Izarra,

    Je veux bien penser que ce doit être terrible à vivre qu'on vous prenne pour moi, Dieu...
    Remettez vite Vérité Crue dans le droit chemin. Celui de la vérité nue...

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  27. Anonyme, je ne vous prenais absolument pas pour Raphaël Izarra, je répondais à son précédent message :

    "Vérité Crue,

    Sauf que la particule izarrienne est supérieurement plus éclatante que les autres particules du simple fait qu'elle est izarrienne.

    Il y a un grand mystère dans ma particule."

    Quant à vous Anonyme, je ne sais pas qui vous êtes mais vous ne semblez pas pour le moment à la hauteur de vos mots, ou plutôt votre verbe manque de ce quelque chose dont vous prétendez être. A voir.

    En attendant soyez fixé sur vos origines tout comme Izarra, car vous dites "Seul le sang est confirmation d'aristocratie. Constatez manant, j'écris avec mon sang" pourtant...

    "l'aristocratie n'est cependant pas à confondre avec la noblesse. L'aristocratie est, en principe, fondée sur le mérite, la noblesse sur la naissance."
    "Depuis la Révolution française, on utilise improprement les mots aristocrate et aristocratie pour désigner la noblesse et ses membres, bien que ces notions soient assez différentes, l'aristocratie désignant une forme d'exercice du pouvoir par une élite dans un domaine de compétence donné."

    Tout compte fait vous m'avez l'air de deux manants qui miroitent avec plus au moins de talent des hauteurs olympiennes dont ils se réclament, sans vraiment y être conviés...
    Toujours est-il que le verbe de Raphaël Izarra aussi profane soit-il possède un éclat certain par instants. Qu'en est-il du votre Anonyme, tenez-vous un blog ?

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  28. Anne Honnie (meuh)14 mai 2009 à 22:56

    Communiqué à l'attention de tous les Anonymes de cette page :

    Si être Anonyme vous pèse et que vous souhaitez vous débarrasser de cette vilaine habitude, rejoignez sans tarder notre groupe d'entraide "Anonymes Anonymes" qui vous soutiendra dans votre démarche. Peu importe que votre Anonymat soit chronique ou épisodique, vous apprendrez bientôt à le vaincre grâce à l'association "Anonymes Anonymes".

    Anne Honnie
    (meuh)


    (Ce Groupe d'écoute et de parole est dirigé par Raphaël Zacharie de Izarra, qui s'en est sorti !)

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  29. Bonjour Vérité Crue,

    Je n'ai pas de blog. Une possession matérielle, telle qu'elle soit, irait à l'encontre de mes vues olympiennes...
    Si je me permet d'invectiver des écrivistes du Net, ce n'est pas pour me fondre dans leur masse gluante et polluante. Ce n'est pas tant les écrits que je réprouve à dire la vérité. Je trouve même la plupart divertissant. Je les lis au même titre que je lirai une BD.
    J'apprécie les prosateurs qui écrivent avec sérieux mais non les auteurs qui se prennent au sérieux. Et Raphaël Izarra rempli ces deux conditions. Toutefois, c'est ainsi que m'arrivent ses écrits; textes et commentaires.
    Je l'imagine suffisamment finaud -au lu de ses interventions- pour savoir qu'autant que moi, il joue. Avec sérieux...

    En tant que oisif de la plus noble espèce - la plus pure, la plus rare- je vis de la générosité des laborieux.
    En bref ! je squatte les blogs. Je pratique l'auto-stop sur Internet. Un jour ici, un autre ailleurs. Mes escales ne durent jamais très longtemps. Je suis un éternel itinérant à la recherche de pureté. Mon double quoi ! Mes hôtes tentent toujours de me retenir, c'est sûr ! Mais je ne peux les satisfaire. En demeurant trop longtemps en leur compagnie, je sais qu'ils finiraient par me lasser. Ils se ressemblent tous tant. L'avantage de cette démarche d'être toujours en partance ? Partout où je me trouve, je me sens chez moi sans jamais avoir construit ma propre demeure...

    Je suis reconnaissant à Raphaël Izarra et ses confrères, de travailler pour moi.
    Sachant que Dieu n'est pas prêt de leur rendre...

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  30. "La particule sauve de tout."

    Elle ne sauve pas N. S. de Nagy Bocsa de l'ostentation...

    Emma Thome de Savoie

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  31. On parle peu quand la vanité ne fait pas parler.

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  32. Anonyme,

    "On parle peu quand la vanité ne fait pas parler."

    C'est une pensée qui se veut certainement profonde.
    Dommage qu'elle soit rédigée dans une langue que je ne maîtrise pas...

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  33. Anonyme vous êtes bien inintéressant et ennuyeux à lire pour un dieu.

    Et puis ces maladresses et ces fautes innombrables...

    "Je n'ai pas de blog. Une possession matérielle, telle qu'elle soit, irait à l'encontre de mes vues olympiennes..."

    J'ai déjà repris le terme olympiennes en clin d'œil ironique au titre de ce blog, le réutiliser n'est pas très flatteur... et remarquez comme j'ai écrit "tenez" et non "possédez" car tenir un blog ce n'est pas posséder mais tenir à bout de bras, tel un fleuret par exemple.

    "Ce n'est pas tant les écrits que je réprouve à dire la vérité. Je trouve même la plupart divertissant. Je les lis au même titre que je lirai une BD."

    les écrits dont* je réprouve
    divertissants*
    lirais*

    "Partout où je me trouve, je me sens chez moi sans jamais avoir construit ma propre demeure..."

    C'est très homosexuel et lâche, quand le vrai Dieu que l'on connait tous a, lui, construit une demeure incommensurable à l'échelle de l'univers entier pour être chez soi... et même nous y accueillir. T'es donc surtout parasite ici, humain quoi.

    "Mais je ne peux les satisfaire."

    Impuissance encore ?

    "En demeurant trop longtemps en leur compagnie, je sais qu'ils finiraient par me lasser."

    Ou se lasser de toi ?

    "Ils se ressemblent tous tant"

    tous tant, c'est pas beau.

    Allez un peu de cirage "Ex Deus" et que ça brille par ici, manant !

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  34. Je valide les propos d'Emma Thome et lui offre un set de premiers soins MERCUROCHROME (le pansement des hérauts !)

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  35. Raphaël Zacharie de Izarra16 mai 2009 à 18:47

    On parle peu quand la vanité ne fait pas parler."
    C'est une pensée qui se veut certainement profonde.
    Dommage qu'elle soit rédigée dans une langue que je ne maîtrise pas...

    ça veut dire que Rapha Zac de La Particule parle beaucoup (il a un nombre quasi-illimité de blogs sur le net,ça tourne à l'obsession, ça semble être l'occupation principale et le but ultime de ce Monsieur 2, d'inonder le Net de ses écrits). Et qu'il parle surtout de lui pour vanter ses qualités... mais jamais ses défauts ! car Rapha n'a pas de défauts, il est tellement parfait. On ne peut pas dire que ce soit la modestie qui l'étouffe !!!

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  36. Vérité crue,

    Vous êtes une menteuse adorable et une écrivaillonne très moyenne...Bref ! vous êtes si humaine...

    Pour une personne qui me trouve "inintéressant et ennuyeux à lire" (ce sont vos mots) vous avez pris le temps de compulser mon commentaire en long , en large et en diagonal... Jusqu'à prendre la peine de relever mes erreurs!
    C'est contradictoire non ? C'est pas bien de se mentir et de mentir à Dieu...
    De fait, je vous soupçonne d'être détentrice d'un blog et de vous voir la plus talentueuse en ce miroir ...Comme vos milliers de semblables, votre vanité vous égare.
    Qui plus est vous intervenez dans le dessein de défendre RZ... Votre même ! Comme c'est bizarre...

    Seulement dans votre parcours cancanier vous oubliez, comme vos collègues écrivistes, de vous mesurer aux auteurs illustres. Il est si commun de se complaire dans la facilité. Dieu, contrairement à vous, commet des erreurs et les corrige. Toutefois, tente de les corriger. Lorsqu'il oeuvre, il ne prends pas le temps de se regarder le nombril...
    Si vous désirez mon respect Vérité Crue, faites-moi parvenir le ou les livres que vous avez écrit et qui vous ont rendu célèbre.
    Seulement alors, je m'inclinerai devant vous. Et encore ! Il vous faut savoir que je n'accorde de valeur qu'à mon seul jugement.
    Ben oui ! Le jugement de Dieu...

    J'ouvrirai peut-être un blog un jour. Histoire de me distraire, mais pas avant d'avoir égalé ou dépassé mes Dieux littéraires. Je me donne les moyens de mon orgueil. A ce jour, je refuse obstinément, certainement contrairement à vous, de polluer le Net d'écrits vains en manque de qualité et en sur poids de fatuité. C'est ça une vérité féroce, Vérité Crue. C'est ça défendre la littérature. Se refuser de faire paraître des brouillons "littéraires."

    Votre pseudo n'est pas ce qui vous sied le mieux. Vous devriez en changer ne serai-ce que par sagesse. Encore une qualité qui vous fait tant défaut...

    Je vous laisse à votre étage, petite. Mes Dieux m'attendent. Ils savent reconnaître les leurs...

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  37. J'ai visité Gogol ce matin.
    Impressionnant le nombre de "Raphaël Zacharie de Izarra" que j'ai trouvé.
    Y'a pas à dire, il vise les cieux ce petit.
    Ma foi ! je n'ai pas le temps de l'attendre...Je vais en parler à mon confrère... Peut-être que lui pourra faire quelque chose pour cette âme en perdition...

    Dieu

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  38. Vérité Crue, vous êtes Cuite !

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  39. Anonyme c'est un peu le Don Quichotte de blogspot en beaucoup plus laborieux.

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  40. mieux vaut rien que dieu tu l'auras !24 mai 2009 à 04:51

    dieu est tombé bien bas, on le sent poussif et jaloux de la micro popularité virtuelle de l'autre poussif d'Izarra... qu'il retourne dans son zoo ce nouveau clown senile non ?

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  41. rien vaut mieux que dieu tu l'auras !24 mai 2009 à 06:20

    Si "LG" parlait de l'anonyme-dieu dont je parle, je suis d'accord c'est un parfait Don Quichiotte !

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  42. Détournement d'art Mineur19 juillet 2009 à 21:59

    Je suis revenu mais je repart aussitôt ne soyez pas trop virulent en on absence soyez sages comme de belle pages blanches.


    Les belles pages vierges ne sont pas si sages, elles ne rêvent que d'être déflorées par des plumes expérimentées.

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  43. je me suis trompée de page. Je retourne à Ostende !

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