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dimanche 20 mai 2007

745 - Rimbaud à l’examen

(Critique argumentée de la présentation par Jacques Rivière et Verlaine des "ILLUMINATIONS" de RIMBAUD ou procès des exégètes rimbaldiens.)

Voici ce qu’un spécialiste de RIMBAUD a pondu sur ce plaisantin de Charleville, discours applicable à n’importe quel texte "charabiatisant" :

"Ces poèmes sont complètement dépourvus d’égards, c’est à dire qu’en aucun point ils ne s’inclinent, ils ne se dérangent vers nous. Aucun effort pour faire passer dans notre esprit les spectacles qu’ils recèlent ; ils sont écrits au mépris de toute sociabilité ; ils sont le contraire même de la conversation. On y sent quelque chose de fidèle à on ne sait quoi. Ce sont des témoins. Ils sont disposés comme des bornes qui auraient servi à quelque repérage astronomique. Il faut prendre le petit livre des Illuminations comme un carnet échappé de la poche d’un savant et qu’on trouverait plein de notations mystérieuses sur un ordre de phénomènes inconnus. Nous n’étions pas là. Nous passons par hasard. Nous ramassons ces reliques inestimables qui ne nous étaient pas destinées." (Jacques Rivière)

Il suffit qu’un recueil de baragouinages soit signé "RIMBAUD" pour que d’éminents spécialistes se persuadent de sa très haute valeur littéraire. L’auto-suggestion fonctionne à merveille. N’ayant rien à dire sur le fond, ils rédigent d’élogieuses pirouettes contribuant à donner encore plus de lustre aux "pages immortelles" qui décidément, ne les inspirent pas plus que ça... Au vide rimbaldien ils répondent par le vide de l’exégète. Remarquons que l’auteur Jacques Rivière s’en sort ici assez grossièrement. Il ne dit rien, n’éclaire pas, ne sait rien lui-même sur le texte de Rimbaud. Il se contente de justifier les vers rimbaldiens par des phrases oiseuses qui en disent long sur son habileté à retourner les situations les plus improbables. Ou l’art d’interpréter un texte absurde pour en faire un phénomène littéraire... Admirons ce déploiement de vent au sujet de Rimbaud.

Verlaine quant à lui n’est pas plus inspiré, cautionnant la sottise de son ami en ces mots immortels :

"Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravures coloriées, - colored plates : c’est même le sous-titre que M. Rimbaud avait donné à son manuscrit. Comme on va voir, celui-ci se compose de courtes pièces, prose exquise ou vers délicieusement faux exprès. D’idée principale il n’y en a ou du moins nous n’y en trouvons pas. De la joie évidente d’être un grand poète, tels paysages féeriques, d’adorables vagues amours esquissées et la plus haute ambition (arrivée) de style : tel est le résumé que nous croyons pouvoir oser donner de l’ouvrage ci-après. Au lecteur d’admirer en détail." (Verlaine)

On n’en saura pas plus. Verlaine nous demande de lire, d’admirer... Certes. Suivre ce sage conseil suffira-t-il pour emporter l’adhésion des beaux esprits ? Je rétorquerai à Monsieur Verlaine qu’il ne suffit pas de nous proposer d’admirer, encore faut-il que nous les recevions en plein coeur ces fameux mots rimbaldiens, et non pas que nous les adoptions sottement les yeux fermés, ébranlés que nous serions par tant de subtilités poétiques, insaisissables pour les non initiés... Comment un auteur comme Verlaine peut-il se fourvoyer à ce point, se ridiculiser de la sorte, s’exposer avec une telle légèreté au jugement des générations futures de plus en plus aptes à la critique ? Votre statut de grand poète ne vous garantit pas de vos propres âneries, Monsieur Verlaine !

Notons le trouble de Verlaine quand, prudent dans la sottise, il précise : "tel est le résumé que nous croyons pouvoir oser donner de l’ouvrage ci-après". Il se ménage tout de même une commode issue. On ne sait jamais, des fois qu’on se serait trompé sur ce prétendu génie nommé Rimbaud... Sot mais avisé, Verlaine !

Ces deux exemples pris au hasard suffiront-ils pour commencer à semer le doute chez mes détracteurs quant à la vanité des textes sibyllins du sieur Rimbaud ? La mauvaise foi il est vrai aveugle plus durablement les faux envoûtés amoureux des arabesques verbales de Rimbaud que la vérité qui, se révélant dans un seul éclair, éblouit les vrais initiés une seule seconde, ce qui a le don de leur redonner la vue pour la vie entière...

C’est que l’illumination, la vraie, est fugitive. Et la bêtise profonde comme les puits d’ignorance.

11 commentaires:

  1. Lacenaire,

    En effet j'ai supprimé un long texte qui n'était pas de vous mais d'un auteur célèbre. Il s'apparentait par conséquent à du SPAM. J'ai dû modérer les commentaires sur ce BLOG à la suite d'abus stériles. Je ne suis pas contre les railleries et autres critiques acerbes à mon endroit, encore moins contre les sincères éloges, je suis juste contre les anonymes, lâches et stupides pollueurs qui en guise de réponse m'envoient des tonnes de textes à répétition (j'avais reçu des rafales de recettes de cuisine).

    Recettes de cuisine donc, textes qui ne veulent rien dire, copiés-collés quelconques, remplissages d'espaces avec des caractères épars... Donc pour éviter de nettoyer, je modère.

    Ici vous commettez beaucoup de fautes et vous me critiquez sans ménagement, je laisse pourtant votre commentaire.

    Détrompez-vous : ma loyauté, ma sincérité sont les meilleurs garants de mon image. C'est parce que je ne crains ni la confrontation ni ne suis jamais préoccupé de lustrer une image mensongère que je suis si éclatant ! Ce qui me fait briller, c'est la poussière des combats laissée sur mon front. La suie issue des profondeurs de la pensée izarrienne donne de la lumière à ma face.

    Moi j'ai eu le courage de défendre la vertu, de conspuer MESRINE et ses admirateurs. Mes détracteurs sur ce sujet n'ont même pas l'élémentaire panache de défendre leur "héros" à visage découvert !

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  2. Répons à lassenère

    Cé vrai je me suis trompai : Mesrine était un gar bien, un inocent qu'on a jeter en prison, que dis-je un inocent ? Un bienféteur de lumanité ! Les homes politiques sont tous des salot et Mesrine fu le boucémissère du commissaire Broussart.

    Sinon cé un peu vrai ce que vous dite. Je me la paite et je ne suis qu'un trouc du cul et je mamuse a répendre des idées fosse sur le NET juste pour passé le temp vu que je travail pas.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  3. Lacenaire,

    Vous voulez vraiment la vérité ? Je voulais vous épargner cette dernière offense, mais puisque vous tenez tant à me faire parler... La vérité est plus simple que vous ne l'imaginez, simple et cruelle : vous m'ennuyez. Rien de littéraire dans vos "leçons", juste une rage stérile d'anonyme internaute qui a envie d'en découdre avec le monde à portée de son clavier. Ce qui ne m'intéresse guère, et je suis de bonne foi.

    Je cherche des oiseaux de haut vol, des guerriers à ma hauteur, des esprits dignes de mes feux, pas du menu fretin.

    Juan Asensio par exemple, voilà un plumage éclatant avec qui jadis j'avais plaisir à ferrailler !

    Evidemment, vous prendrez cela pour une esquive. Croyez-le si cela peut vous aider à retrouver le sommeil. Moi je vais me coucher.

    De bonne foi, je le répète.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  4. Lacenaire,

    Je parlais de mes échanges privés avec JUAN ASENSIO mais également de mes échanges à travers des listes littéraires. Par conséquent même lorsque j'échangeais avec lui à travers des listes littéraires, il n'est pas toujours vrai que les traces de ces combats olympiens demeurent sur la toile. Parfois oui, parfois non... Tout dépend des caprices des modérateurs. Il leur arrive de nettoyer à un certain moment leurs archives en ligne.

    Je dis que vous m'ennuyez aussi dans le sens (plus mesquin) où votre orthographe et votre grammaire sont pénibles à suivre. Si la correction linguistique existe, aussi controversée, illogique soit-elle parfois, il y a tout de même une excellente raison à cela : de par sa structure académique, elle permet une parfaite compréhension des interlocuteurs entre eux, ce qui n'est pas toujours le cas entre vous et moi ou plus précisément de moi à vous.

    Vous dites railler les lettrés respectueux de la grammaire, certes c'est votre droit et cela vous honore même d'une certaine façon. A condition de maîtriser vous-même la technique de l'écrit, ce qui n'est pas le cas. Par conséquent votre mépris des règles grammaticales et orthographiques n'a aucune valeur. L'on ne peut prétendre mépriser une façon de faire que si l'on est apte à pratiquer soi-même l'exercice. Vos fautes ne sont pas volontaires mais sont le fait de votre ignorance, donc la provocation ne vaut pas. Imaginez un musicien méconnaître totalement les règles de la composition, qui dit mépriser les compositeurs académiques et qui lui-même fait sortir de son instrument une musique infâme sous prétexte de liberté de pensée, de provocation...

    Cela n'a bien entendu aucune valeur.

    Cela dit votre rage me semble saine, constante, voire assez haut placée. Dommage que votre plume ne suive pas.... La rhétorique est un art difficile qui exige la maîtrise parfaite, ou disons excellente, d'exercices multiples. La rage ne saurait suffire, aussi ardente fût-elle. Il faut savoir la canaliser, lui donner une forme sage et savante, doctement lui faire prendre les chemins certes parfois sinueux mais toujours éclatants d'une pensée structurée.

    Je ne vous méprise nullement sous prétexte que vous n'êtes pas à la hauteur de mes attentes, même si vous avez usé avec une rare générosité d'injures à mon égard. Je vous mets à l'écart en attendant une plus belle prise, c'est tout. Cela ne signifie pas que je n'ai aucune estime pour vous. Je ne juge pas mes semblables par rapport à leur aptitude à ferrailler avec moi ni par rapport à leur niveau de connaissance grammaticale. Les joutes littéraires ne sont qu'un jeu. Rien, de sérieux. Ce sont juste des activités hautaines, innocentes activités entre gens de goût. Ne surtout pas se prendre au sérieux sous peine de sclérose de l'esprit... Tout doit demeurer léger, aérien, secondaire...

    Alors à défaut de pouvoir dignement croiser nos fers, de les faire sonner dans le ciel élitiste des gens de même condition intellectuelle, restons à hauteur de nos plumes respectives, vous à la vôtre, moi à la mienne.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  5. Lacenaire,

    Ne pas se prendre au sérieux est un signe de supériorité et de santé de l'esprit.

    Bine entendu il y a une grande part de jeu chez moi, mais chez vous ? Il serait bien sinistre que vous preniez votre jeu trop au sérieux...

    En ce qui concerne vos doutes au sujet de certains de mes textes, sachez qu'une seule interview est authentique : celle de VIGNALE. Les autres sont imaginaires, cela va de soi.

    Me permettrez-vous de ne pas répondre à vos autres commentaires ? Je vous rappelle que vous venez de m'écrire (je cite avec vos fautes) "tu ne m’intéresse pas plus que cela en temps que personne", par conséquent il n'est pas déraisonnable de penser que vous comprendrez mon mutisme. En outre vous agréerez sans difficulté que ma lassitude est sincère.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  6. Lacenaire,

    Cela s'appelle non pas une joute littéraire mais carrément une agression crapuleuse. La différence entre les deux n'est pas mince sur le plan pénal. Croyez-moi, je n'hésiterai pas à défendre ma cause contre ces malfaisants qui profitent de l'outil informatique pour se construire une vie virtuelle axée sur les nuisances et se sentir exister à travers leurs oeuvres amères. Aussi, prenez garde...

    Si le NET doit être pour vous un champ de bataille malsain, une espèce de lieu de revanche sociale ou intellectuelle pour relever votre existence sans saveur et non un terrain de jeu stimulant pour esthètes et beaux esprits courtois, alors je peux aussi venir définitivement régler cette triste affaire avec vous en face à face. Vous connaissez mes coordonnées. Si vous avez le courage de me donner les vôtres, je les noterai volontiers...

    Votre acharnement à vouloir me faire mordre la poussière est d'autant plus vain que vous vous ridiculiserez si vous m'attaquez avec votre argumentation oiseuse et votre grammaire approximative. En avez-vous au moins conscience ? Visiblement c'est la première fois que vous vous êtes hissé à des hauteurs qui vous dépassent et vous semblez ignorer les règles les plus élémentaires en vigueur dans ces sommets. On ne se confronte pas à des détracteurs de mon envergure sans en connaître et le prix et les règles.

    Votre comportement sot et puéril risque de vous devenir funeste si vous vous ingéniez à vous engager dans cette ornière avec tant de fracas et aussi peu de raison, et vous serez le seul responsable de votre disgrâce.

    Je vous offre l'illusion d'une victoire, alors prenez la coupe et emportez-là puisque vous êtes persuadé que vous venez de me mettre KO... Vous m'avez terrassé, surtout avec votre grammaire de cancre et votre très savante rhétorique... Je suis par terre, vous avez gagné. N'est-ce pas ce que vous souhaitiez ? Maintenant retournez jouer dans la cour des petits, allez briller en compagnie des ânes de votre espèce avec votre trophée virtuel, moi je poursuis mon vol.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    Tél : 02 43 80 42 98
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr

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  7. En tout cas ,
    pour l'instant j'ai réussis a bien te niqué .... et fini le bel oiseau du début ....tu apparait dans toute ta gluante puanteur .... fini le " vous mennuyé lacenaire , je virvolte seulement avec des oiseaux de haut vol et bla bla bla " ....aujourd'hui tu apparait sous ton vrai visage ....avec un langage et des métodes tres éloigné du dandy vertueux que tu essayait de te construire depuis 2005 ....se fut long ....mais quelle régal .....et c'est pas fini ....continue l'ami , tout ce que tu envoye est soignieusement archivé ....ton dossier grossis a vue d'oeil ....oui, encore richadounet izarra de la bite tordu ! !!!

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  8. Lacenaire,

    Est-ce volontaire de votre part ou êtes-vous vraiment un imbécile ? Bien entendu que Richard Hault c'est moi, bien entendu que nul ne l'ignore, évidemment que c'est une farce à double sens, un jeu de carte à deux faces ! Mais je crois que le jeu est trop subtil pour vous... Comme je vous l'ai déjà suggéré, retournez dans la cour des petits. Quoi qu'il en soit je suis étonné de votre féroce intérêt pour ma belle et précieuse personne, après avoir trompeté si fort que je n'étais rien à vos yeux... Je constate que vous me jalousez, m'admirez secrètement, et finalement enragez en constatant la richesse de mes oeuvres diverses... Attention Lacenaire, vous allez finir par avoir de puissantes et d'incontrôlables érections à force de contempler ma face stellaire !

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  9. Lacenaire a du bago�t. Il a de la culture (Pr�vert, Carn� C�line, etc.). Parfois il est un peu rustaud mais on ne peut pas tout lui demander non plus.

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  10. Pierre,

    Lacenaire, en réalité Thierry Brusset, a peu de culture et beaucoup de rage.

    Il met toute son énergie à se battre contre... ses démons ataviques.

    A ses yeux j'incarne le "mal social". Mon crime : mépriser Mesrine.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  11. bonjour, vous m'avez fait passer une excellente demi heure, vous êtes d'un ridicule effarant, on ne peut pas vous en vouloir, tellement vous êtes comiques.^^

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